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35 jours ouvrés pour écraser le serpent

Après notre passage de la Parousie, notre forte espérance de la Construction de la Civilisation de l'Amour, les soldats de Dieu sont prêts. Dans un univers digne de l'imagination de Tolkien, ils ont pour mission d'écraser le serpent en 35 jours de travail ouvrés.

Contre toute espérance !

La désespérance est devenue le thème de certaines soirées de notre civilisation, surfant sur la vague de désespoir touchant la jeunesse par rapport à l'avenir qu'on leur propose. La dépression habitants ces personnes correspond à l’anxiété qui les habitent. Or l'anxiété est un phénomène diffus dont l'origine est complexe dans le cœur de l'homme. En sortir demande un vrai travail sur soi-même et son environnement.

Mais soldats de l'Amour, comment arrive-t-on à la dépression ? Et bien en raison du manque de confiance en la vie ! Les mécanismes sont tels qu' "elle suit les traces de l’incroyance ", c'est-à-dire le manque de foi, de confiance " parce qu’elle sert d’aliment à ce vice et aux autres ". Le manque de confiance et l'anxiété font " bon ménage ", il nous les faut les contrer car ils sont opposés à l'espérance qui est un vrai moteur dans la vie. En effet, c'est parce qu'il y a une espérance que les personnes posent des actes quotidiens positifs qui orientent et construisent leur avenir et le bien commun.

Cet état d'esprit grelottant et angoissant nous dit :

« Je suis totalement épouvantée. Qui me consolera ? Qui pourrait m’aider, m’arracher au malheur dont je suis accablée ? Le feu de la géhenne m’entoure et l’ardeur de Dieu m’a jetée dans l’enfer. Que me reste-t-il sinon la mort ? Je n’ai aucune joie dans les biens, aucune consolation dans les péchés, rien de bon en aucune créature. »

Quand j'entends ces paroles, je me demande en quoi certains délinquants vites formés au fondamentaliste n'étaient-ils pas habités par cette désespérance pour accepter de donner sa vie pour faire le mal ? Au fond de leur conscience, dans la culture que nous proposons, il devait savoir que c'était mal, mais n'était-ce pas une manière de cacher leur angoisse par un projet court termiste après lequel on leur promettaient le bonheur éternel ?Aussi quand on voit les enfants d'Afrique si souriants malgré les difficultés, nous sommes en droit de nous demander si certains jeunes immigrés ne seraient pas plus heureux au soleil même avec des salaires très modestes. Se retrouver dans leur rythme et leurs racines pourraient les remettre dans un chemin de progression. Vous savez les pays européens ont comblé leur manque de soleil par du sport pour éviter la dépression ! A eux, qu'est-ce qu'on leur propose ? Est-ce qu'on les autorise seulement à rentrer chez eux ? Question que je pose autant sur l'aspect administratif, psychologique ou sociale.

Cela ne suffit sans doute pas à tout expliquer, même si c'est une voie à sérieusement explorer. Un idéologie de mort permet de cacher les caractéristiques de la désespérance. En effet seule elle " montre sa déficience et sa faiblesse dans les bonnes et justes consolations ", elle ne " montre aucune victoire, mais un vil tremblement de femmelette ". Une personne atteinte de désespoir se sent " fragile et faible ", elle semble habitée par " des ténèbres de la désolation et du doute ", aussi " toutes ses actions sont imparfaites " et ils ressentent " la honte du doute ". " Doutant par désespérance de la grâce de Dieu ", l'idéologie fondamentaliste est un chemin de traverse pour les galvaniser en peu de temps, les fanatiser et les lancer sur un chemin de perdition au lieu de proposer un chemin exigeant, quotidien, afin de développer des vertus dans une force tranquille vers un objectif que nous appellerons sainteté. Mais la sainteté n'est pas un hold up ! Il s'agit de développer des qualités qui aident son environnement et la société à progresser vers un plus grand bien. Or la paix et le respect de la vie, de sa vie et de celles des autres en fait partie.

Selon sainte Hildegarde, la desespérance cultive une " montagne de sottise desséchante et puante ", elle est le résultat d' "un souffle d’orgueil, d'une douleur ardente et amère et de l’accablement du désespoir", en cela " ils ne pensent ou n’espèrent rien de la bonté de Dieu, mais accumulent misérablement dans leur cœur les malheurs et les revers ". Ici l'éducation compte beaucoup pour motiver ces enfants et ces jeunes à développer leurs talents et à multiplier des activités constructives. L'astuce est évidemment de les tester dans les différents domaines pour trouver là où ils sont les meilleurs afin qu'ils se développent autant au point de vue des compétences qu'au point de vue des relations humaines.

Les hommes qui cultivent la désespérance ont un goût pour la perdition, ils évoluent dans un univers " d’illusions avec le bruit des supplices et des rires diaboliques " similaire aux jeux vidéos. Le pire ce sont ces gens qui finissent en enfer " puisqu’ils n’ont pas cherché la miséricorde de Dieu tant qu’ils auraient pu la trouver ". Ils ont refusé le pardon parce qu'" ils sont effrayés par leurs actes passés " et préfère le " tremblement de l’oubli ".

Et voilà ce qui définirait bien ces nouveaux kamikhazes, ils " mettent la force et l’efficacité de leurs actions dans la douleur de la mauvaise connaissance ".

Soldats, pour contrer ces excès, ils nous faut donc cultiver la vraie espérance, nous parlerons du couple " vraie foi et heureuse espérance ". Pour rappel, soldats, l'espérance est l’espoir qu'un homme garde dans son cœur, c'est l’attente de la bonne nouvelle, de la promesse, c'est un optimisme à tout épreuve même dans les difficultés évidentes.

Ecoutons l'analyse de l’esprit de désespérance par l’espérance :

« Ô aliment du diable, tu alimentes la flamme du péché ; tu ne sais pas, tu ne vois pas les bienfaits de Dieu. Pourquoi te crois-tu perdue alors que tu n’es pas jugée ? Les esprits mauvais refusent Dieu et toi, tu n’as pas confiance en lui. Toutes les créatures obéissent aux commandements de Dieu, alors que le diable les refuse ; c’est pourquoi il a été jeté en enfer et ne peut plus rien sinon dans le royaume de la géhenne. Toutes les récompenses sont accordées par Dieu et le jugement de tous les crimes émane de lui. »

Or l'état d’esprit de l’Espérance nous motive et met en garde:

« Qu’aucun de ceux qui veulent bien agir ne se croit damné, parce que Dieu est le bien suprême et qu’il ne laisse aucune bonne action sans récompense. Si tu cherches des biens, personne ne pourra t’aider, hormis Dieu ; et si tu cherches des maux, personne ne te jugera, hormis Dieu. Car Dieu a créé le ciel et la terre et tout ce qui est utile ; à son commandement, l’enfer a été enchaîné. Dans mon désir de bien faire, je siège sur le trône de Dieu et, dans ma foi, je suis attachée à toutes ses œuvres ; en faisant de bonnes actions, j’attire à moi toute la terre. C’est ce que tu ne fais pas, peste mortelle et infernale, puisque tu n’as confiance en aucun des bienfaits de Dieu. Quel profit en tires-tu ? Tu t’imagines de graves supplices que tu ne verras jamais et tu gâches ta vie par cette bêtise puérile. »

Aussi soldats rappelez-vous que " l’espérance avertit les hommes de ne pas abandonner leur cœur au désespoir ". Sachez que " le désespoir se détruit par le bien, s’écarte par la foi et s’efface par la loi des Écritures ". Je vous invite pour être remplie de joie à avoir " l’esprit de louange. " Rappelez-vous " que l'homme sans la " verdeur de la foi n’est rien et, sans la compréhension de la doctrine et des Écritures, il ne donne pas de fruit. "

Sans espérance, il est difficile de passer les crises de couples, de tenir et faire traverser une entreprise en période de crise. Si un leader ne suscite pas l'espérance d'un pays plus heureux et donnant un sens à l'organisation sociale qu'est l'Etat, son peuple est déprimé. Soldats, choisissons l'espérance.

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