Il est interdit d'interdire sauf qu'il faut obéir !

La désobéissance est prônée depuis mai 68 dans un grand nombre de courants de pensées, or cette insoumission, cette insubordination vis-à-vis de l'autorité en place renverse certaines valeurs au point de développer une culture de l'enfant roi. Or la désobéissance appelle à la révolte à l'image du printemps arabe dans les pays du Maghreb dont les conséquences aujourd'hui sont une instabilité grandissante. Nous avions eu notre lot également en France lors des émeutes d'étudiants fanatisés par leurs nouvelles idées et de la classe ouvrière. Cette politique de rébellion est contraire à un changement constructif utilisant la paix tel Gandhi pour faire évoluer les états d'esprits et les institutions. Quand elle a un effet, cela marque une rupture dans la société qui sape les relations de confiance et de transmission entre générations.

Voilà ce que pense l'état d’esprit de la désobéissance :

« Dieu ne doit pas être le seul Dieu, un autre que lui sera tout-puissant. » Or nous pouvons remarquer que l'homme créé ses propres idoles notamment celle de l'argent.

Le problème, soldats, c'est que ces rebelles sont soutenus par des esprits qui " les persuadant de ne pas obéir à Dieu ", ceux-ci les " poussent à qu’ils s’élèvent selon leur volonté égoïste ", et au lieu de développer " une heureuse soumission " à une juste autorité en place, ils s' enfoncent " dans l’effronterie et la témérité de ceux qui résistent à Dieu ". Or tout autorité vient de Dieu, il est donc de bon sens de la suivre pour des gens équilibrés, à moins d'exactions répétées comme lors du système nazi.

Cependant l'état d’esprit de la désobéissance ne manque pas de mauvaise foi :

« Pourquoi respectons-nous les préceptes des autres ? En faisant, nous méconnaissons ce que nous sommes. Nous sommes des philosophes crédibles et nous en savons plus que les autres. Et nous ne ferions pas ce que nous savons ? Si, nous le ferons. Car de nombreux maîtres nous imposent beaucoup de préceptes selon leur caprice et leurs penchants mauvais ; et nous suivrions leur volonté ? Qu’est-ce donc ? Si je lisais des arbres pleins de fleurs, si je comprenais toutes les voix des oiseaux et que tout cela me donnait des préceptes, je ne saurais finalement pas ce que je peux faire. Mais ce que je décide par moi-même, je sais combien c’est juste et utile et je comprends quel secours cela m’apporte. Mieux vaut faire ce que je sais que ce que je ne connais pas . Car, souvent, ce que je ne connais pas est plus nuisible qu’utile. Donc, ce que je vois, touche et comprends dans ma tête, c’est cela que je dois faire. Je regarde dans les créatures ce qui m’est profitable ou contraire, parce que Dieu a fait qu’elles m’obéissent, soumises à mes commandements. Pourquoi Dieu me les aurait-il soumises, si je ne devais trouver aucun signe en elles ? C’est pourquoi je considère en elles ce qui me plaît.»

Nous voyons dans cette étude que les pupilles peuvent se faire leurs propres idées de ce qu'est le bien et rejeté toute autorité. Or aujourd'hui l'éducation nationale amplifie se phénomène en parlant de l'auto-développement de l'enfant, partant que son apprentissage doit venir de lui, ce qui est faut puisqu'il est en fait une vraie éponge qui a besoin de tout apprendre pour avoir une base culturelle et comportementale suffisant pour échanger avec le reste de la société. Nous sommes entrain de former une génération de désobéissants qui commence à arriver sur le marché du travail et qui n'accepte plus aucun cadre horaire et/ ou vestimentaire.

Ils ont souvent dans leur esprit :

« Ha ! Que voyons-nous ? Et que pouvons-nous faire ? Ce qui nous est imposé par des aveugles, nous ne savons ce que c’est. Notre justice est plus grande et plus utile que la leur. À quoi nous servira-t-il de faire un travail qui nous est imposé par jalousie et par haine ? À rien, ils ne cherchent qu’à nous dominer ! »

Soldats, il nous faut nous armer face à ses longs monologues car selon les caractéristiques de la désobéissance, lorsque celle-ci atteint l'homme elle peut durer ! En effet, " cette désobéissance garde jusqu’au bout la confiance qu’elle a dans la force de sa rébellion et persévère dans le mal ".

Soldats, il est nécessaire d'en comprendre tous les mécanismes, ainsi vous remarquerez " les manifestations de perversité de leurs actions", " leur audace effrénée ", bien que parfois ils " reculent avec fourberie , de sorte qu’ils ne restent stable ni dans une attitude ni dans l’autre, mais, par les pires ruses, rejettent tout ce qui a été établi par les commandements de Dieu et, sans vergogne, jettent le trouble en les tournant en dérision. " Vous les détecterez donc car ils sont atteints de " désobéissance téméraire ", " ne montre à personne le respect qu’ils devraient avoir " et " résistent aux chefs avec obstination ". Or, c'est souvent le problème actuellement dans les recrutements, les responsables des ressources humaines n’analysent pas les prédispositions à obéir, mais ce qui a été fait, pour demander qu’ils refassent quasiment la même chose donc parte du principe qu'ils ne feront que ce qu'ils ont déjà compris dans leur tête, prenant en fin de compte le biais existant de la désobéissance implicite en entreprise et marquant du coup " un manque de Foi en Dieu et en l’homme ". Un biais néanmoins qui ne marque par les sociétés de consultants recrutant des profils à haut potentiel, mais qui ne manque toutefois pas de désobéir, dans ses orientations prisent, aux commandements de Dieu.

Hildegarde nous affirme ainsi que " par le mal de la désobéissance, toutes les perversités sont en mouvement ".

Soldats, soyez donc dans " une heureuse soumission et obéissez aux ordres de vos supérieurs " , si il vous arrive de désobéir " demandez pardon à vos responsables avec des paroles humbles ". En cas extrême, je vous invite à mener quelque temps une vie solitaire par exemple en effectuant une semaine de retraite afin " qu’en toute justice vous soyez reçus parmi les fils du Père ".

Aussi soldats ne choisissez pas des chefs qui suivent " celui qui, n’ayant pas voulu se soumettre à son Créateur, tomba du haut du ciel au fond de l’enfer ". Il faut donc chercher à avoir des chefs chrétiens et/ou bienveillants qui suivent dans les grandes lignes les commandements de Dieu.

En effet l'obéissance est une acceptation, une soumission à un accompagnement. Elle est possible qu'avec l’agrément et l’écoute du subordonné.

Soldat, écoutons les paroles de la humble Dame obéissance :

« Moi qui obéis à Dieu, je lui suis lié. Par quelle sorte de lien ? Quand Dieu a tout créé par son Verbe, qu’il a dit FIAT et que tout a été fait, j’étais l’œil et j’ai veillé sur l’ordre de Dieu afin que tout soit créé. Mais quand le premier ange a commencé à vivre, il s’est bientôt opposé à Dieu et j’ai dit que ses œuvres ne vivraient pas, puisqu’il a voulu être différent ; il a même essayé de m’attaquer et de me mordre, mais il n’a pas eu le dessus. Car je suis le soleil et la lune, l’astre et la source, je suis à la base de toutes les œuvres de Dieu, comme l’âme est dans le corps. Et comme la volonté de l’homme accomplit ce qu’elle désire, moi je suis la volonté en Dieu, achevant tout ce qu’Il entreprend. Je fus avec Dieu dans son conseil primitif : c’est par moi qu’il a organisé tout ce qu’il a voulu faire. Sur l’ordre de son Verbe, j’ai résonné comme une cithare, parce que je suis son commandement. Je ne touche, je ne veux, je ne désire rien qui ne soit en Dieu, puisque je suis sortie de lui et que j’ai grandi par lui : et je ne veux pas d’autre Dieu.»

Aussi, le Dame obéissance rappelle au rebelle :

« Mais toi, ô manquement aux commandements du Créateur, tu as la présomption de te prendre pour Dieu : tu n’as d’égards pour personne, mais tu fais ce que tu veux. Où sont le Ciel et la terre que tu as créés ? Où est la beauté des monts et des champs que tu as dessinés ? »

« Tu n’as rien fait de cela, mais tu refuses l’œuvre de Dieu. Comment ? Quand tu parles de toi et juges de tout selon ton caprice, tu ne veux pas de Dieu qui fut avant les jours les plus anciens et sera après le bouleversement du dernier jour. Alors, maudite, tu ressembles aux feuilles mortes et aux écailles des poissons, et tu seras jetée comme elles car ton nom n’a aucune utilité, il est promis à la mort. »

Rappelez-vous, soldats, que la désobéissance aux règles d'anthropologie chrétienne fragilise le couple, vois le divise. Par ailleurs, une organisation ne peut recruter quelqu'un n'écoutant pas ce qu'on lui demande et par ailleurs toute organisation n'obéissant pas aux commandements de Dieu est perdue à moyen terme, rappelez-vous du système nazi. Les bénéfices de l'obéissance à un état reposant sur une anthropologie chrétienne, même si leurs membres sont agnostiques, sont évidentes, rien n'est possible sans répercutions des ordres et des demandes de réformes. A votre juste discernement de percevoir celles qui répondent aux commandements de Dieu.