Le manque de confiance fragilise tandis que la Foi rend fort.

L’incroyance est un manque ou une absence de confiance en un Dieu d'Amour que nous appelons athéisme pour ceux ayant été élevé dans un cadre irréligieux ou incrédule, pour ceux ayant eu une forme de Foi, nous parlerons d'apostasie ou de reniement marquant une forme d'infidélité téméraire contre Dieu.

Le processus de l’Incroyance est tel que " ceux qui n’obéissent pas, arrivent à l’apostasie et nient Dieu ". Au final, à force de désobéissance, même ceux qui pouvaient être croyant à l'origine deviennent aveugle et en arrive à rejeter Dieu et à proclamer la non existence de Dieu afin d'éviter certainement tout problème de conscience.

Soldats, l'état d’esprit de l’Incroyance nous est facilement compréhensible aujourd'hui car nous baignons dans un monde apostat ou athée, écoutons :

« Je ne connais pas d’autre vie que celle-ci, visible, tangible et palpable. Quelle récompense aurai-je d’une vie inconnue ? De celle-ci, je dis : c’est elle ou il n’y en a pas. En cherchant et en recherchant, en voyant, en écartant et en sachant, je ne trouve rien d’autre. Si parfois une créature m’indique quelque chose d’utile, quel tort cela me fera-t-il ? Je ne marche sur aucun chemin, je ne vole dans aucune connaissance autre que celles que je connais bien . Car, quand je veux voler sur les ailes du vent, je suis jetée à terre ; quand je demande au soleil et à la lune ce que je dois faire, ils ne me répondent pas grand-chose ; les rumeurs que j’entends, je ne sais si elles me sont avantageuses ou contraires. Je ne sais pas faire de prévisions, je ne crois que ce que je vois . J’entends trop d’histoires, de paroles et d’enseignements que je ne connais pas. Je fais donc ce qui m’est le plus utile. »

Le point final de l'homme atteint d'incroyance est celui-ci « Dieu finira et un autre lui succédera . » Or cette expression du XIIe siècle est digne de Nietzche lorsqu'il dit " Dieu est mort ". Nous connaissons donc bien un courant de pensée de ce type qui " pousse à l’apostasie et les persuadent de ne pas se fier à Dieu ".

Pénitence du XIIe siècle : Se châtier par le jeûne et l'effort physique , les prières et les génuflexions, jusqu’à ce que la vertu divine les délivre des gestes et des paroles de l’athéisme.  On peut remplacer par des sports exigeants, provoquant des courbatures, demandant de « se fouetter », de s’obliger avec effort pour y arriver,

Les caractéristiques de l’Incroyance :

qu’elle sait que Dieu existe mais refuse de l’adorer dignement,

déformé par l’incrédulité, elle manque d’une juste vue des choses qui lui permettrait de connaître Dieu par la foi, reste immobile dans les ténèbres de l’incroyance où Dieu, dans son esprit, il n’y a aucune sagesse, mais la sottise de la science humaine, les actes d’incroyance, dédain les lumières de celui qui voit la vérité,

Car les athées disent qu’ils ont la rectitude de la foi, alors que leurs actions regorgent souvent de ruses perverses, confirment leur incroyance en se fiant aux éléments et aux constellations et, par dépit, mettent en eux leur espoir, la concupiscence de leur cœur, d’œuvres saintes et bonnes, une vaine confiance dans les mauvaises actions, les éléments entre créatures supérieures et inférieures, par l’obscurité trompeuse des ruses diaboliques, les hommes de tendre vers Dieu par le vrai miroir de la pureté,

N’ont pas confiance en Dieu mais le compte pour rien, comme une statue,

La méchanceté, empêchées de respecter Dieu,

Elles avaient changé en calomnies et en douleur toute la joie qui convient aux créatures de Dieu, Manque de foi qui les avaient empêchées d’espérer en Dieu,

L’incroyance résiste à Dieu et combat les hommes, Refusant de reconnaître Dieu, ils nient le jour ; ne craignant pas ses jugements, ils ignorent la nuit, et ne faisant pas confiance aux hommes, ils méprisent la créature de Dieu

Foi : la croyance, la confiance, la fidélité, la loyauté, le crédit,

Etat d’esprit de la Foi :

« Approchons-nous avec un cœur sincère dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et les corps lavés avec une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. »(Hé 10,22)

Analyse de l’esprit de l’Incroyance par l’esprit de Foi :

« Infâme personnage, tu es une tromperie du diable qui nie dans son cœur tout ce qui est juste. Tu représentes son cœur . Car le but de tes pensées tend vers le diable qui se tient à ta droite ; tes yeux sont si aveuglés que tu ne peux voir la voie du salut qui monte au ciel ; elle te dépasse, toi qui es nuit, comme la main droite l’emporte sur la gauche. Oui, son ascension est glorieuse, comme la main droite est la plus forte. La mauvaise science est appelée servante de la bonne. Celle-ci ne partage pas les tâches de la , comme la maîtresse ne fait pas de tâches serviles ; elle a un nom glorieux, car, bien sûr, c’est elle la maîtresse. Toi, tu es damnée, répandant sur toi la condamnation, puisque tu fuis tout ce qui est dans la lumière de la foi. Tes arguties font pécher sans cesse les hommes que tu trompes en refusant de marcher dans la voie des commandements divins.»

« Moi, je loue Dieu fidèlement avec les anges et je veux tout ce qu’il veut ; avec le chérubin, j’écris tous les jugements que Dieu prononce, comme il les voit en Dieu. Je juge tout à travers les prophètes, les sages et les scribes. Par la justice de Dieu, tous les royaumes du monde resplendissent en moi : je suis un miroir en Dieu qui reflète l’éclat de tous les commandements de Dieu. »

Celui qui n’a pas la foi est dépourvu de tout bien,

Commençons en paix et achevons avec piété, puisque l’amour fraternel brûle dans la paix et que la piété, imitant Dieu, veille à tous les besoins de l’homme,

Des péchés de l’âme soient lavées et pour que la malheureuse nature de la chair soit débarrassée de son écume impure, Fions-nous à Dieu et rejetons le diable, mais nos cœurs persévèrent,

Justice : il est fidèle en tout don et dans toute son œuvre, Comme si elle l’avait elle-même créée, qu’elle a beaucoup de choses en haine et s’intéresse toujours à ce qui est extérieur,