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35 jours ouvrés pour écraser le serpent

Après notre passage de la Parousie, notre forte espérance de la Construction de la Civilisation de l'Amour, les soldats de Dieu sont prêts. Dans un univers digne de l'imagination de Tolkien, ils ont pour mission d'écraser le serpent en 35 jours de travail ouvrés.

L'impiété, un vice actuel lié à l'éducation ? Mais que reproche-t-on à l'absence d'esprit de prières ?

Quel secret nous révèle cette étude ? C'est " l’infidélité qui est le cœur de l’impiété ", vue que nous sommes héritier, très souvent d'une culture et de nos ancêtres, et que très souvent autrefois ils avaient une pratique religieuse, quand cette pratique s'est arrêtée et pourquoi ?

La sainte du XIIe siècle, nous dit qu'il s'agit d'un processus " quand la hargne est dans l’esprit des hommes, l’impiété s’y ajoute et ne laisse intacte aucune joie venant des biens du Seigneur, mais elle saccage tous ces biens autant qu’elle peut. " Est-ce que les guerres mondiales y sont pour quelque chose comme avec l'apparition du courant de l'Absurde? Est-ce liée à la lutte économique que nous vivons qui s'approche parfois de la hargne ?

Nous repérons qu'il y a donc au moins deux chemins qui mènent à l’impiété : l’infidélité et la hargne. De ces racines se bâtissent " le mépris religieux chrétien, le rejet des pratiques religieuses" chrétiennes, et au pire " le sacrilège ".

Mais, soldats, que nous dit à travers les siècles l'Esprit d'impiété :

« Je ne veux obéir ni à Dieu ni à l’homme. Si j’obéissais à quelqu’un, il m’ordonnerait de faire ce qui lui est utile à lui, et non à moi ; il me dirait : « Cède ! » Il n’en sera pas ainsi : si quelqu’un me fait du tort, je le lui rendrai au centuple ; et je présenterai mes arguments en sorte que personne n’ose me résister. Car je ne veux être foulée aux pieds par personne. J’alléguerai tout argument qui m’est utile comme font tous ceux qui ne sont pas bêtes. Si Dieu veut que je fasse ce qui lui plaît, je refuse, sauf si j’y ai intérêt. »

Pour la sainte du Moyen-Âge, l'impiété est " diabolique, cruelle et pleine de méchanceté ", elle entoure l'homme de " ténèbres ", les pousse aux " blasphème et mépris " et même au summum les remplis d'un esprit de " malédictions " et de " confusions ". Selon elle, l'homme impieux " repousse la vraie doctrine, la bonté, l’obéissance et la soumission à Dieu et elle manque absolument de juste bonté ".

Dans le monde d'aujourd'hui, recruter quelqu'un de non pieux n'est pas un souci, il s'agit de sa sphère privée dont nous ne nous mêlons pas. Si sa doctrine ou philosophie de vie se base sur un courant même sectaire donc n'ouvrant pas sur une anthropologie universelle, cela ne nous inquiète pas, en effet nous ne voyons pas de lien entre cette vie privée et le travail. En revanche, il est évident que nous recherchons d'avantage à avoir des collègues remplis de bonté pour avoir des rapports humains agréables, des subordonnés obéissants avec intelligence pour que le travail soit accomplis. N'oublions pas que dans le contexte du Moyen-âge quelqu'un qui ne pratique pas désobéit à l'Eglise alors qu'il est lui même baptisé. Il y avait donc une non fidélité à un engagement de manière volontaire et consciente, quand est-il aujourd'hui ?

Je dirai, il s'agit soit de non chalance, soit d'emploi du temps très occupé et parfois d'une désobéissance à son fort intérieur, mais que nul ou presque ne vous rappelle. C'est donc quelque part une infidélité à soi-même, une non écoute de ses besoins personnels liés au phénomène et pratique du religieux chrétien. Un premier pas dans cette direction peut-être la lecture de l'évangile du jour le matin sur le chemin du travail, entre midi et deux ou le soir.

En revanche, celui qui a choisit volontairement de rejeter, en tant qu'adulte, une pratique d'ordre chrétienne, celle que je connais, ne veut selon Hildegarde " ni grâce ni miséricorde ", et par ailleurs, en absence de discernement à l'image de saint Paul, avant sa conversion il " n’est pas retenue par la sagesse mais essaie partout d’opprimer les saints et les justes ". Aussi comme Paul, chaque personne touché par ce manque " a la ténacité d’une volonté abominable qui conduit à la stupidité, parce que, sans l’honneur de Dieu, elle est dans l’illusion de la tromperie ", ce qui signifie en plus clair qu'aveugler dans une direction, il combat activement le bien. Est-ce pour ce point encore le cas ? Je dirai que nous sommes plutôt une génération en recherche de référence, de sens, qui a soif de vérité.

Or une génération en recherche parfois " incline sa force au culte des idoles et rend les hommes adonnés à l’impiété, semblables aux idolâtres ", pourquoi parce qu'en absence de Dieu, ils vont mettre un artiste au centre de leur vie, ou un objet, ou leur volonté propre et sans consciemment s'en rendre compte vont être fan au point d'être idolâtre.

Hildegarde reproche aux hommes impieux de revêtir le " voile obscur et épais de la légèreté " qui peut parfois s'avérer " d’une ignoble cruauté " et dont " ses œuvres, dissimulées par sa force, n’ont aucune utilité, se montrant à personne comme un bien ".

Lorsqu'elle est issu de la hargne, l'impieux vis-à-vis des personnes de son entourage use des " traits ardents de ses paroles, cherchant à les rendre furieux de toutes les manières ".

La grande mise en garde d'Hilldegarde est de voir dans l'impiété un véritable chaudron dont est issu l'homicide : « Là où chacun est ennemi de l’autre et rumine toujours son malheur, là où se trouvent le meurtre, la méchanceté et l’effusion de sang. »

Pour repérer cet aspect catastrophique d'une personne pour son entourage, il faut surveiller " le mépris qu’elles avaient témoigné aux autres, chercher à détecter " la rage qu’elles avaient montrée dans leur impiété, dans tous ses actes, disperse toutes ses actions, qui amènent une mauvaise connaissance" et aussi toute forme de " méchanceté", qu' "elle profère " notamment avec " des malédictions en jetant des œillades ".

Ils ont une forte confiance en eux, aussi c'est " cette volonté qu’ils considèrent comme une maison sûre " et pour cela, " ils ne veulent ni maître ni supérieur et ne supportent pas même d’égal ", mais au contraire " s’emparent de ce qu’ils désirent et piétinent ce qu’ils ne veulent pas. " "Ils ne chantent pas dans la joie de l’esprit, se moquent de l’amour divin, refusent la bonté, fuient la bénédiction et s’unissent à la malédiction en regardant le diable et en méprisant Dieu."

La dernière critique, soldats, n'est pas inintéressante, au lieu de sortir par le haut en regardant en direction de l'Amour, de Dieu et du bien, ils sont obnubilés par ce qui est mal, scélérat et par le diable, donc au lieu de regarder vers le bien pour construire son bonheur au jour le jour, il s'enferme dans une spirale infernale morbide. Et de cette manière " ils décident de transgresser la loi de Dieu et de faire en tout leur volonté propre ", ce qui a pour conséquence, d'après la sainte que " la vérité leur est retirée ".

La sainte nous dit que les caractéristiques de la Piété sont la recherche de jeûnes auxquels nos sociétés reviennent soit parce qu'ils se sont rendus compte qu'il était bon de purger son corps, soit pour une action charitable avec l'opération bol de riz. Elle nous parle également de faire des efforts corporels, ce que nous retrouvons à travers l'ascèse d'un sport notamment. L'âme pieuse est habitée par une saine " crainte de Dieu" que nous définirions aujourd'hui comme un respect sacré de Dieu, elle connaît son Amour et agit " selon la vertu Divine ".

La sainte nous dit que " ceux qui aiment Dieu s’attachent à la piété grâce à laquelle ils seront pleinement unis à Dieu. " Mais pour comprendre cela, il faut comprendre le sens de la prière chez les chrétiens, la prière pour eux c'est une communication, un dialogue d'Amour avec son créateur et une demande aux saints pour qu'ils intercèdent auprès de Dieu en fonction de leur charisme de service. Ayant des grâces particulières en union avec la volonté de Dieu, ils peuvent agir pour nous aider à trouver le chemin d'où par exemple les interessecions auprès de sainte Rita.

Nous pouvons définir la piété comme un ferveur spirituelle, un esprit de prière et également une pratique religieuse.

Soldats, une dernière mise en garde de la sainte " ceux qui ne veulent pas connaître Dieu, il leur refuse les récompenses des bons, parce qu’ils ne le cherchent pas. " Ca vaut le coup de se bouger un peu, entre nous, même Job s'en est bien tirer grâce à sa fidélité à l'esprit de prières et de reconnaissance envers Dieu.

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